Lundi 10 février c’était la soirée d’inauguration de la permanence de Benjamin Mathéaud et de son équipe.
Plus de 250 personnes, dont Fabrice Verdier, le député de la 4ème circonscription et Nelly Frontanau, conseillère régionale, sont venues participer à cette inauguration en présence de Damien Alary, Président du conseil général du Gard.
Dans un discours offensif, Benjamin Mathéaud a présenté les grands axes et propositions du projet municipal de son équipe « Un nouveau souffle pour Alès ».
Notre priorité, donner un nouveau souffle économique à Alès.
Engager Alès vers l’excellence environnementale.
Rendre la ville à tous les Alésiens.
Faire d’Alès un véritable espace éducatif.
Rétablir l’autorité et apporter la sécurité.
Un nouveau souffle, aussi, dans le rapport aux citoyens : mettre en place d’autre pratiques, la transparence dans la gestion de l’argent public, la baisse et la modération dans les dépenses de fonctionnement, de représentation, la signature d’un charte de déontologie par tous les élus.
Benjamin Mathéaud a rappelé qu’il n’y a pas de citadelle imprenable et qu’Alès est gagnable par la gauche « une gauche populaire, ouverte, crédible, capable de rassembler comme nous le faisons aujourd’hui des partis de progrès mais également des hommes et femmes de la société civile, c’est cette gauche là qui peut l’emporter. »
Vous pouvez regarder la vidéo avec les 3 interventions : Elisabeth Sapède, conseillère municipale d’Alès, Benjamin Mathéaud et Damien Alary :
Pour télécharger le discours de Benjamin Mathéaud cliquez ici.
Lire ci-dessous le discours :
Lundi 10 février 2014 – Inauguration du local de campagne
Discours de Benjamin Mathéaud,
conseiller municipal d’Alès, candidat à l’élection municipale d’Alès
Chers amis,
Quel plaisir de vous voir ce soir aussi nombreux pour l’inauguration de notre permanence pour l’élection municipale d’Alès.
Je veux d’abord remercier toute mon équipe et en particulier celles et ceux qui ont travaillé dur pour aménager ce local : Sylvie, Elisabeth, Manon, Faustine, Samir, Larry, Leddhy, Basile.
Je veux remercier, les piliers de la direction de notre campagne, ceux qui œuvrent au quotidien dans l’ombre , Grégory, Daoud, Azwaw et bien sur Jean Claude.
J’ai une pensée particulière et vous le comprendrez pour mes parents qui m’ont soutenu, encouragé sans faille dans mon engagement politique , ma mère Pierrette qui est là ce soir et mon père René qui hélas nous a quitté il y a dix ans et à qui je veux dédier ce moment.
Sans oublier ma femme Vanessa qui a la lourde tâche de me supporter dans tous les sens du terme.
Je veux bien entendu saluer nos personnalités, nos élus qui nous font le plaisir d’être parmi nous ce soir.
Damien Alary, le président du conseil général du Gard
Fabrice Verdier, notre député, le petit Verdier comme l’appelait le maire sortant UMP avant que Fabrice, grâce à votre, à notre travail le sorte de son siège de député.
Nelly Frontanau, notre conseillère régionale, notre voisine de Mons.
Stéphane Tortajada, le premier secrétaire fédéral du PS du Gard.
Je veux enfin vous remercier toutes et toutes pour votre chaleureuse présence.
La dynamique est là, et vous en êtes les principaux acteurs.
Vous êtes la force, vous êtes le nouveau souffle qui le 23 mars et le 30 mars va nous porter jusqu’à la mairie d’Alès.
Chers amis, si j’ai choisi d’appeler notre liste « Un nouveau souffle pour Alès », c’est parce que notre ville en a bien besoin après dix neuf ans de gouvernance qui ont affaibli Alès.
En 19 ans Alès est devenue la 11eme ville la plus pauvre de France.
Notre ville détient aujourd’hui un triste record, l’un des taux de chômage les plus important de France.
Le maire UMP sortant voudrait nous faire croire que c’est la faute de Nîmes, de Montpellier, de Paris ou des médias, alors que depuis plus de dix ans, il concentre entre ses mains tous les pouvoirs de notre territoire et cumule pas moins de 11 mandats et fonctions !
Je ne trouve cela ni responsable, ni honnête, ni efficace.
En 19 ans notre ville s’est appauvrie pendant que son maire lui, grâce à ses nombreux mandats, s’est enrichi.
La seule audace du maire sortant c’est d’oser dépenser des centaines de milliers d’euros dans des campagnes de communication pour tenter de masquer la souffrance de notre territoire, la réalité que vivent nos concitoyens : plus de 5000 Alésiens sont au chômage, plus de 3500 sont allocataires du RSA.
La réponse à la souffrance de notre territoire ne peut pas être seulement des ronds points et des parterres de fleurs. Les Alésiens ne mangent pas de fleurs !
La réponse à la souffrance de notre territoire ne peut pas être non plus de tromper les gens en leur faisant croire que le rôle du maire d’Alès c’est d’aller à Bruxelles renégocier les traités européens, de leur faire croire que les résultats de l’élection municipale d’Alès changeront la majorité à l’assemblée nationale. Le 31 mars 2014 François Hollande sera toujours président de la République. C’est en 2017 que les Alésiens comme les français jugeront son bilan.
Il ne faut pas se tromper d’élection. Ce qui est en jeu, c’est le développement économique d’Alès, l’emploi des Alésiens, la sécurité des Alésiens, le logement des Alésiens, la qualité de nos écoles, les transports, la qualité de vie à Alès.
Je ne me présente pas aujourd’hui pour préparer une prochaine élection cantonale, régionale, législative ou sénatoriale. Mon seul objectif c’est d’être élu maire d’Alès.
Je veux être maire d’Alès car je veux apporter des solutions aux Alésiens, améliorer leur vie quotidienne, leur permettre de mieux vivre dans notre ville.
Cette ville, Alès, ma ville je l’aime profondément, je suis fier d’y être né, d’y vivre, d’y travailler.
Je ne peux pas me satisfaire qu’aujourd’hui les jeunes Alésiens se disent si je veux réussir il faut que je quitte Alès.
Notre ville doit retrouver sa fierté.
Je veux redonner aux Alésiens la fierté d’être Alésiens.
Je veux que les Alésiens puissent demain se dire oui je peux vivre, travailler et réussir dans ma ville !
Oui après ces 19 ans de gestion de la même équipe municipale, notre ville a besoin d’un nouveau souffle.
Un nouveau souffle pour Alès afin de lui permettre de redessiner un avenir.
Un nouveau souffle pour notre identité cévenole menacée par l’immobilisme et l’isolement.
Un nouveau souffle pour nos jeunes qui souhaitent continuer à vivre et travailler ici.
Notre priorité c’est de donner un nouveau souffle économique à Alès
Pour cela nous devons tisser les partenariats nécessaires au plan départemental, régional, national et européen pour qu’Alès puisse faire avancer ses projets.
Pour entreprendre le redressement industriel de notre ville, nous mobiliserons tous les partenaires, l’École des Mines, la CCI, la Région, l’État, le Département, la Ville et son Agglomération, les entreprises, les syndicats salariés et patronaux.
L’enjeu c’est de consolider les filières actuelles et de développer de nouvelles filières industrielles autour de la transition énergétique et la transition numérique avec les filières de formation adéquates.
Ce nouveau souffle souffle économique, c’est aussi une politique en faveur de l’entrepreneuriat et notamment en direction des petites et moyennes entreprises et l’accompagnement des microentreprises car plus de 93% de nos entreprises ont moins de 10 salariés ; c’est redynamiser le commerce du centre ville et des quartiers ; c’est développer des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire, c’est faire d’Alès et de son Agglomération un véritable pôle touristique.
Nous allons engager Alès vers l’excellence environnementale
L’écologie est pour nous une des solutions et un des leviers qui peuvent permettre demain à notre bassin d’emploi de retrouver à la fois un nouveau souffle économique et industriel à travers les défis de la transition énergétique ; mais également de contribuer à améliorer concrètement la qualité de vie des Alésiennes et des Alésiens.
Nous ne nous contenterons pas du vernis vert que le maire UMP sortant a appliqué ces dernières années. Nous allons reprendre en profondeur un certain nombre de secteurs qui dépendent de la mairie : l’eau, l’énergie, les déchets, afin d’y mettre en place une gestion rigoureuse en phase avec les problématiques environnementales de notre temps.
Nous allons rendre la ville à tous les alésiens
Nous voulons, rendre Alès plus accueillante, d’abord pour les Alésiens qui y vivent aujourd’hui.
Nous voulons améliorer la qualité de vie des habitants d’Alès par une valorisation des quartiers de la ville plutôt que d’essayer systématiquement d’occuper l’espace libre par du béton.
Notre ville a besoin de respirer, Alès a besoin de nouvelles zones vertes dans tous les quartiers de la ville.
L’espace public, les trottoirs, les éclairages, les places ont besoin d’être aménagé pour tous les Alésiens, les familles comme pour les plus anciens et les personnes porteurs de handicap.
Nous allons améliorer le Plan Local d’Urbanisme dans la concertation pour préserver notre cadre de vie, pour un urbanisme raisonné, et maîtrisé. Il n’y a pas de fatalité à ce qu’à Alès on dérégule les règles d’urbanisme et que l’on perpétue une tradition typiquement Alésienne qu’est l’implantation de « monstres urbains » : quai du Gardon, Grand rue Jean Moulin, Centr’Alès avant hier, multiplication d’immeubles à niche fiscale comme au Tempéras hier, et aujourd’hui le projet VINCI-ROUSTAN de complexe urbain place des martyrs de la résistance.
Nous allons mettre en place un Plan Local de l’Habitat qui favorise la mixité sociale et des logements publics ou privés correspondants aux besoins des Alésiens.
La transparence et la justice dans l’attribution des HLM sera enfin garantie car rien n’est plus insupportable que l’opacité et l’injustice.
Nous allons faire de notre ville, un véritable espace éducatif.
Mettre en place dans la concertation un véritable projet éducatif de territoire avec un contenu de qualité et gratuit. Les politiques municipales doivent être au service de l’école.
Ouvrir l’école aux partenaires œuvrant dans les domaines de la culture, du sport, de l’environnement et de la santé,
Nous allons rétablir l’autorité et apporter la sécurité tant au centre ville que dans les quartiers.
La police municipale devra être une police de proximité présente dans tous les quartiers au service des citoyens. Son encadrement sera professionnel, exemplaire et irréprochable .
Un nouveau souffle, aussi, dans le rapport aux citoyens, avec une autre gouvernance, que le sourire parfois, l’insulte souvent, en lieu et place du débat démocratique.
Un nouveau souffle collectif parce que notre territoire souffre d’être dirigé par un ou deux hommes depuis tant d’années.
Un nouveau souffle citoyen avec une nouvelle gouvernance au quotidien permettant de répondre aux besoins de la population et aux nombreux défis de l’avenir.
Chers amis, contrairement à ce qui a été fait pendant toutes ces dernières années je veux tout poser sur la table, y compris les aspects les moins reluisants de la gestion de la municipalité sortante.
Dans cette campagne électorale, il ne doit pas y avoir de tabou.
Les Alésiens ont le droit de savoir comment est utilisé leur argent, comment et par qui leur ville est administrée depuis 20 ans.
Rapellez-vous j’ai mis au jour en novembre dernier l’explosion des dépenses de “frais de bouche”, +83,6% en 6 ans !
Ce n’est pas un accident, un dérapage. C’est une des facettes du système qui s’est installé depuis 19 ans à la mairie d’Alès, où année après année, un clan s’est approprié la ville au détriment du plus grand nombre des Alésiens.
Ce système c’est une tendance au népotisme dans les recrutements, de l’opacité dans la gestion que ce soit dans l’attribution des HLM ou de certains marchés publics où l’on retrouve bien trop souvent les mêmes entreprises, une gestion du personnel municipal à la tête du client où trop souvent les primes et certains avancements sont attribués non pas au mérite professionnel mais en fonction de l’assiduité aux réunions de Lou Regain
Tout cela n’est pas sérieux, et au 21ème siècle les Alésiens méritent mieux qu’une gestion plus qu’approximative de l’argent de leurs impôts.
Plus que jamais, par ces temps de crise où l’argent public est loin de couler à flots, il faut exiger de la rectitude et de la transparence, chaque Alésien doit avoir le droit de savoir comment chaque euro de ses impôts locaux est utilisé et s’il l’est à bon escient.
Je suis candidat pour donner un nouveau souffle à la ville d’Alès.
Je veux être maire d’Alès pour mettre fin à ce système, c’est aussi l’enjeu de cette élection municipale.
Un nouveau souffle c’est mettre en place d’autre pratiques, la transparence dans la gestion de l’argent public, la baisse et la modération dans les dépenses de fonctionnement, de représentation.
Parce qu’il faut en finir avec les vielles pratiques clientélistes, les copinages et la gestion parfois opaque de notre ville, ce que je veux pour Alès, c’est la normalisation de la gestion municipale.
Oui, les règles doivent changer, elles doivent être connues de tous et respectées par tous. Il n’y aura plus de faveurs, ni de passe-droits, il y aura des règles claires, sur lesquelles je veillerai dans l’intérêt du service public.
Je veux prendre ici plusieurs engagements forts devant les Alésiens.
Dès le lendemain de mon élection, nous réaliserons un audit généralisé du budget de la ville et de ses satellites pour identifier les sources de gaspillage de l’argent public.
Dès la première année du mandat nous diviserons par 3 les frais de réception et de fêtes et cérémonies.
Les données de la ville d’Alès (les achats, les marchés conclus, les subventions aux associations, le budget,…) seront rendues publiques grâce à la création d’un site Open Data, c’est à dire en libre accès sur Internet.
L’ensemble de mes colistiers vont signer et s’engager à respecter une charte de déontologie : arrêt des embauches familiales et de complaisance, prévention des conflits d’intérêts, transparence dans les marchés publics et les achats municipaux,…
J’exigerai des élus de ma future majorité municipale qu’ils soient exemplaires dans leurs paroles, leur comportement et leurs actes. Cette charte sera votée par le conseil municipal et viendra compléter le règlement intérieur du conseil municipal.
Nous mettrons en place des conseils de quartier qui seront consultés pour les aménagements urbains et dotés d’un budget d’initiative citoyenne. Car notre conception n’est pas l’exercice du pouvoir en solitaire, déconnecté des citoyens, mais bien la participation de tous aux affaires de la cité.
Ce nouveau souffle, ce n’est pas un slogan de campagne électorale. C’est ma philosophie, mon fil conducteur que j’ai tissé à force de liens avec notre ville et ses habitants.
Ce nouveau souffle, j’ai en effet souhaité qu’il soit au cœur même de notre pratique politique. Et vous le constatez: il est plus que temps.
Chers amis, nous sommes à 41 jours du premier tour des municipales.
J’appelle à un nouveau souffle pour la gauche dans cette ville.
Il est temps, à Alès, de penser la gauche différemment, et non figée dans le temps, celui du XXe siècle.
Une gauche qui travaille à l’union et au rassemblement et non qui s’enferme dans les logiques d’un passé que l’on sait tous révolu.
Non Alès n’est pas une citadelle imprenable comme on tente de nous le faire croire !
Alès est gagnable par la gauche, comme en témoigne les différentes enquêtes publiées dans le JDD et ce week-end dans Le Monde.
Oui Alès est gagnable, mais c’est une gauche populaire, ouverte, crédible, capable de rassembler comme nous le faisons aujourd’hui des partis de progrès mais également des hommes et femmes de la société civile, c’est cette gauche là qui peut l’emporter.
En cette année, centenaire de l’anniversaire de la mort de Jaurès, je citerai ce grand homme socialiste, fondateur de l’Humanité, qui nous rappelle que »le courage c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ».
Je réaffirme ici ce soir que nous n’avons qu’un adversaire dans cette campagne: la droite et que nous n’avons qu’un ennemi l’extrême droite.
Non par je ne sais quelle doctrine idéologique, mais parce que je sais, après six ans d’opposition résolue au Conseil Municipal, que les choix du maire sortant UMP sont mauvais pour notre ville et ses habitants. Et nous savons, par expérience, que l’extrémisme municipal a partout été synonyme d’échec et de faillite financière et morale.
Dans tous les quartiers de notre ville, de Clavières, aux Cévennes, de Rochebelle au Plan d’Alès, du Rieu à La Royale, des Près Saint Jean au centre ville ; chez les Alésiennes et les Alésiens de tous âges, de tous les milieux sociaux et professionnels, il y a une envie, un désir commun : une profonde volonté de changement.
Je n’ai qu’une volonté dans cette campagne: faire que cette majorité d’Alésiens qui souhaite un changement de politique municipale puisse le faire en conscience et dans la clarté et je tiens particulièrement à cette valeur.
Je crois que pour renouer avec nos concitoyens, il faut de l’honnêteté, de la probité et de la clarté.
Le nouveau souffle que nous incarnons à gauche, c’est une union respectueuse de chacune et chacun, de son histoire, de ses idées.
Oui, c’est un engagement dans la clarté. Ici, pas de ralliement, pas de reniement ! Je suis heureux de saluer, une nouvelle fois ce soir, ce rassemblement qui s’est opéré ces dernières semaines autour de ma candidature et donc de notre ville.
Ce rassemblement, cette équipe, notre équipe, est à l’image de notre ville, de la diversité des Alésiennes et des Alésiens. Elle allie le renouvellement générationnel dont notre ville a besoin mais également l’expérience, la transmission entre les générations.
Je suis heureux de voir des personnalités de la société civile venues de toutes les horizons de la gauche, s’engager en toute liberté, en toute conscience, à mes côtés, pour leur ville.
Je veux saluer Brigitte Verdelhan, Faustine Nigay, Pierre Alais et tous les autres dont vous allez découvrir les noms dans les prochains jours. Je veux les remercier pour la confiance qu’ils m’accordent.
Et je veux leur dire ce soir que ce nouveau souffle n’est pas un petit coup de bourrasque le temps d’une élection. C’est le début d’une histoire. D’une nouvelle histoire pour cette ville, notre ville.
C’est ce que je veux dire aussi à Damien Alary ce soir : cette campagne électorale est dans mon esprit fondatrice. Elle s’inscrit dans un combat de longue durée, bien au-delà des seules échéances électorales.
Nous voulons changer Alès. Nous allons changer Alès.
C’est nécessaire pour les Alésiens. C’est important pour notre département, car on ne peut pas réfléchir le futur du département, tant économiquement que politiquement sans Alès, la 2e ville du Gard.
Je sais que nous pouvons compter sur Damien. Il sait qu’il peut compter sur moi et sur vous tous.
Nous n’inaugurerons pas seulement une permanence ce soir, mon cher Damien, nous inaugurons un nouveau souffle pour Alès et le Gard.
Vive Alès, vive les Cévennes et vive le Gard !