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Alès : Benjamin Mathéaud, un candidat déterminé

Midi Libre Alès a publié un série de portraits des candidats à l’élection municipale d’Alès.

Le portrait de Benjamin Mathéaud :

Alès : Benjamin Mathéaud, le candidat pressé

Benjamin Mathéaud a choisi de se faire photographier à l’école Veigalier, celle de sa jeunesse. (Photo ALEXIS BETHUNE)

Benjamin Mathéaud a choisi de se faire photographier à l’école Veigalier, celle de sa jeunesse. (Photo ALEXIS BETHUNE)

Ses détracteurs le décrivent en apparatchik du PS. Ses supporters intelligent et pragmatique. Portrait d’un jeune politique au sang froid qui se présente aux municipales.

Depuis quand pensez-vous à la mairie d’Alès ? » « Depuis que je suis en âge de me raser. » Assis au Milk-bar, le café voisin de sa permanence avenue de Gaulle, Benjamin Mathéaud rigole.

La référence au petit homme ambitieux qui voulait être président (et l’est devenu !) est bien sûr une boutade. Nicolas Sarkozy et Benjamin Mathéaud ne sont pas du même bord politique et ne jouent pas dans la même division.

Mais le parallèle, toutes proportions gardées, est bien choisi. Benjamin Mathéaud, 38 ans, est un homme pressé qui, depuis longtemps, travaille à un objectif bien précis : devenir maire d’Alès, ville où il est né.

Une pétition contre Ceausescu

Fils unique d’un psychologue scolaire et d’une orthophoniste, il évolue dans une famille de gauche. « A table, la politique n’était pas un tabou », sourit-il.

Il a 5 ans quand Mitterrand entre à l’Elysée – « Je me souviens des cris de joie » – et 14 quand, avec ses parents, il fait signer une pétition pour le départ de Ceausescu sur le parking de Cora. « J’avais une correspondante roumaine, c’était mon premier acte de militantisme. »

Benjamin Mathéaud Scout chez les Eclaireurs unionistes de France – « les plus ouverts, une belle école de la vie » – amateur de BD, Benjamin Mathéaud passe sa scolarité à Alès, entre l’école Veigalier, le collège Jean-Moulin, le lycée JBD. Sa carrière se profile quand il part en fac de droit à Montpellier. Il se syndique à l’Unef et prend sa carte au PS.

« J’étais dans l’atelier de campagne de Jospin le soir du coup de tonnerre »

Pragmatique, il commence à tisser sa toile, fréquente les futurs barons du PS régional, comme Michaël Delafosse, et se rapproche des valeurs montantes parisiennes.

Après une parenthèse d’un an à Nîmes, il décroche un poste d’assistant parlementaire puis de chargé de mission auprès du député-maire du 10e arrondissement de Paris, Tony Dreyfus.

Il croise Benoît Hamont, Najat Belkacem, et s’implique dans la campagne présidentielle de Jospin en 2002. « J’étais dans son atelier de campagne le soir du coup de tonnerre (Le Pen qualifié au second tour, NDLR) ».

Première candidature

En 2004, le patron du conseil général gardois, Damien Alary, le rappelle au pays. Il lui propose de se présenter à une élection cantonale à Alès. Le canton est détenu par les communistes depuis 1967.

Mathéaud perd face à Suau (21 % au premier tour). Il retourne au Palais Bourbon comme assistant parlementaire du député William Dumas, puis se fixe à Alès en 2007.

Manger sur le pouce aux Halles

Là, avec sa femme Vanessa Bozec, une Bretonne rencontrée à Paris, il fonde une web-entreprise de soins cosmétiques. Elle met à profit ses talents de pharmacienne, lui gère les fournisseurs et le marketing. Le couple vit faubourg d’Auvergne.

Le samedi, Benjamin mange sur le pouce avec ses amis, aux Halles. Le dimanche, il aime chercher des champignons avec Vanessa, présidente de la société mycologique.

A l’attaque de l’appareil

Fort de son implantation et de ses réseaux, Mathéaud s’attaque alors à l’appareil socialiste. Il en devient vite le numéro 2 gardois. Après avoir soutenu Fabien Gabillon aux municipales de 2008, il décide de se présenter en 2014.

Les mois précédant les primaires socialistes à Alès sont marqués par une inflation de cartes d’adhérents dans sa section. Gabillon, candidat aux primaires, gronde puis se retire.

Mathéaud est critiqué. Mais lui tient bon. En octobre, il remporte les primaires face à Eric Muret sur un score sans appel (90 %), malgré une abstention conséquente.

Dans le vent

Entouré de jeunes geeks dans le vent, il veut incarner le renouveau. Il se donne l’image d’homme sérieux tant dans l’apparence (tenue soignée, coiffure disciplinée) que dans le discours.

Il n’hésite pas à poursuivre en justice le maire pour une blague qu’il juge injurieuse et réclame plus de transparence. En mars, il jouera gros.

Comme tous ceux qui ont mis beaucoup d’énergie dans un objectif précis. En politique, l’élection est d’abord une affaire d’ambition.

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Inauguration de la permanence : Un nouveau souffle pour Alès !

Lundi 10 février c’était la soirée d’inauguration de la permanence de Benjamin Mathéaud et de son équipe.

140211-inaugurationPlus de 250 personnes, dont Fabrice Verdier, le député de la 4ème circonscription et Nelly Frontanau, conseillère régionale, sont venues participer à cette inauguration en présence de Damien Alary, Président du conseil général du Gard.

Dans un discours offensif, Benjamin Mathéaud a présenté les grands axes et propositions du projet municipal de son équipe « Un nouveau souffle pour Alès ».

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Notre priorité, donner un nouveau souffle économique à Alès.

Engager Alès vers l’excellence environnementale.

Rendre la ville à tous les Alésiens.

Faire d’Alès un véritable espace éducatif.

Rétablir l’autorité et apporter la sécurité.

Un nouveau souffle, aussi, dans le rapport aux citoyens : mettre en place d’autre pratiques, la transparence dans la gestion de l’argent public, la baisse et la modération dans les dépenses de fonctionnement, de représentation, la signature d’un charte de déontologie par tous les élus.

Benjamin Mathéaud a rappelé qu’il n’y a pas de citadelle imprenable et qu’Alès est gagnable par la gauche « une gauche populaire, ouverte, crédible, capable de rassembler comme nous le faisons aujourd’hui des partis de progrès mais également des hommes et femmes de la société civile, c’est cette gauche là qui peut l’emporter. »

Vous pouvez regarder la vidéo avec les 3 interventions : Elisabeth Sapède, conseillère municipale d’Alès, Benjamin Mathéaud et Damien Alary :

 

Pour télécharger le discours de Benjamin Mathéaud cliquez ici.

Lire ci-dessous le discours :

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Engager Alès vers l’excellence environnementale

J’ai tenu mercredi 5 février une conférence de presse thématique sur la mise en oeuvre d’une véritable politique municipale en matière d’écologie.

Photo Objectif Gard EB. DR

De gauche à droite : Jean-Claude Holdrinet, Faustine Nigay, Benjamin Mathéaud, Pierre Alais, Sébastien Espagne – Photo Objectif Gard EB. DR

A Alès, l’écologie est pour nous une des solutions et un des leviers qui peuvent permettre demain à notre bassin d’emploi de retrouver à la fois un nouveau souffle économique et industriel à travers les défis de la transition énergétique ; mais également de contribuer à améliorer concrètement la qualité de vie des Alésiennes et des Alésiens.
Cette conférence de presse était l’occasion pour moi de présenter quatre de mes colistiers qui chacun à leur manière incarnent plus particulièrement dans notre équipe cet engagement environnemental.

Faustine Nigay, présidente d’une association de lutte contre les nuisances sonores, 37 ans, infirmière à la clinique Bonnefon.

Pierre Alais, conseiller municipal d’Alès délégué à l’environnement de 1989 à 1995, puis conseiller municipal d’opposition de 1995 à 2008, 66 ans, professeur de yoga.

Sébastien Espagne, engagé dans le combat contre l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, spécialiste des questions de transition énergétique, 37 ans, enseignant en classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs.

Jean Claude Holdrinet, responsable d’Europe Ecologie Les Verts d’Alès, 58 ans, conseil en management et création d’entreprise.

Ces dernières années, la ville a usé de beaucoup de communication pour tenter de repeindre tout en vert pour faire semblant d’être sensible à l’environnement. Plutôt que de se contenter d’un vernis vert de surface, nous voulons reprendre en profondeur un certain nombre de secteurs qui dépendent de la mairie afin d’y mettre en place une gestion rigoureuse en phase avec les problématiques environnementales de notre temps. Ces secteurs sont celui de l’eau, de l’énergie et des déchets.

Nous avons développé nos propositions en matière d’environnement. Et j’ai pris plus particulièrement trois engagements :

1/ En 6 ans, atteindre le 100% des repas Bio dans les cantines scolaires pour proposer des repas de qualité, cuisinés sur place en privilégiant la production locale

2/ Stopper le projet de Golf à Saint Hilaire écologiquement aberrant et futur gouffre financier (près de 30 millions d’€ payés avec nos impôts !). Convertir les terrains en zone de production agricole et en zone naturelle protégée.

3/ Passer en 6 ans de la taxe sur les ordures ménagères à la redevance : « Plus on trie, moins on paye ». Tarification au poids pour les déchets ultimes permettant une baisse des impôts locaux récompensant l’implication de la population. 

Ecouter le reportage de la matinale de Radio Totem du jeudi 6 février 2014 :

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

L’article paru dans le Midi Libre :

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L’article paru dans La Marseillaise :

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L’article paru sur Objectif Gard

MUNICIPALES Benjamin Mathéaud “soigne” son environnement

Benjamin Mathéaud, candidat socialiste à la mairie d’Alès, a présenté ce mercredi matin trois nouveaux colistiers pour aborder les thèmes de l’environnement et de l’écologie.

Au lendemain de la présentation complète de la liste menée par le maire sortant Max Roustan, c’était au tour ce matin de son adversaire Benjamin Mathéaud de faire connaître certains de ses nouveaux partenaires qui l’accompagnent dans sa bataille pour “un nouveau souffle” à Alès.“Chacun d’entre eux incarne un engagement environnemental et écologique” précise-t-il avant de nommer Faustine Nigay, Sébastien Espagne et Pierre Alais, nouveaux candidats présents à ses côtés et Jean-Claude Holdrinet, candidat pour Europe Ecologie Les Verts, déjà connu sur la liste.

“À Alès, l’écologie est pour nous non pas un problème mais une solution et un des leviers qui peuvent, demain, permettre à notre bassin d’emploi de retrouver un nouveau souffle. Nous voulons rendre la ville plus accueillante par une valorisation de ses quartiers et corriger le Plan local d’urbanisme pour qu’il prenne en compte un urbanisme maîtrisé” explique Benjamin Mathéaud qui ajoute : “Ces dernières années, la ville a usé de beaucoup de communication pour faire semblant d’être sensible à l’environnement”.

Tour à tour, ses trois nouveaux colistiers ont ensuite pris la parole. Faustine Nigay, employée à la clinique Bonnefon s’est présentée “comme une cévenole de cœur” et présidente d’une association de riverains créé en centre-ville pour lutter contre les nuisances sonores occasionnées par le restaurant musical d’Alès Plage. “J’ai choisi de suivre Benjamin Mathéaud pour que mes enfants aient un avenir sur Alès” déclare t-elle, précisant ne se sentir “pas du tout représentée” au sein du Conseil municipal actuel. Sébastien Espagne, enseignant et adhérent au parti socialiste, s’est rapproché de Benjamin Mathéaud lors du combat sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. “Je suis assez étonné de la situation alésienne où on a tendance à peindre tout en vert (…) Il n’y a aucune réflexion globale” affirme t-il avant d’avancer ces premières propositions autour “d’un programme pluri-annuel sur la transition énergétique”. “Cela va commencer par les Logis Cévenols avant de s’étendre sur d’autres bâtiments et structures de la ville (…)Nous pourrions aussi réfléchir à une régie de production municipale d’électricité”.Pierre Alais, ancien conseiller municipal d’Alès pendant trois mandats dit connaître “la difficulté de gérer les problèmes de la collectivité” mais aussi Max Roustan dont “le gros défaut est de ne jamais réfléchir avant d’agir”. Pour lui, “il faut partir de ce qui existe et le transformer”.

Pour conclure, Benjamin Mathéaud a souligné trois engagements forts. Il s’agit “d’atteindre dans six ans le 100% de repas bio dans les cantines”, “de mettre un point d’arrêt dès le 31 mars au projet de golf car c’est une aberration écologique et économique” et de développer un nouveau système autour des ordures ménagères en transformant la taxe en redevance. Autrement dit sur ce dernier point, “plus les alésiens s’engageront dans le tri sélectif, plus ils pourront être gagnant à la fin”. Reste à savoir qui sera le gagnant des élections…

Elodie Boschet

Communication TV sur “l’Audace” : quels coûts pour quels résultats ?

Communiqué de presse :

Comme certains Alésiens, nous avons découvert une publicité d’Alès Agglomération diffusée ces derniers jours sur la chaîne télé nationale BFMTV. Ce spot de publicité télévisuel vient après un affichage massif, notamment dans toute la ville de Montpellier, de panneaux de publicités vantant l’audace de l’agglomération alésienne.

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Outre le fait qu’elle se déroule à moins de trois mois des élections municipales, cette campagne de communication massive, intervient au moment même où les difficultés économiques de notre bassin d’emploi sont mises en avant par des médias nationaux :
- Reportage du JT de 13h de TF1 du 27 décembre qui présente Alès comme la capitale du chômage.
- Étude de l’Expansion-l’Entreprise d’octobre 2013 où Alès Agglomération est 37ème sur 39 dans le classement des agglomérations accueillantes pour les entreprises.
- Étude du Journal du Net de juin 2010 où Alès est la 11ème ville la plus pauvre de France.

Nous pensons que  décréter “l’Audace” à grand frais de communication ne suffit pas pour mettre en œuvre une politique ambitieuse de développement économique de notre territoire et les emplois qui en découlent. La preuve : depuis 18 ans Alès s’est enfoncée dans le bas du tableau des villes les plus pauvres de France. Nous pouvons donc nous interroger fortement sur la pertinence de l’utilisation des deniers publics pour ce type de campagne qui peut apparaître comme déplacée dans ce contexte.

Nous interpellons solennellement le maire d’Alès également Président de l’Agglomération en lui posant deux questions claires et simples :
1/ Quel est le coût précis et détaillé de la campagne de communication Alès Audace ?
2/ Quels sont les résultats concrets de cette campagne et les retombées économiques pour notre territoire ?

Les Alésiens et les habitants de l’agglomération sont en droit d’attendre, en tant que contribuables, la transparence sur le véritable coût de cette campagne de communication et son efficacité.

 

Pour la liste du rassemblement de la gauche PS-EELV “Benjamin Mathéaud, Un nouveau souffle pour Alès” :

Elisabeth Sapède, conseillère municipale d’Alès

Jean Claude Holdrinet, responsable d’Europe Écologie Les Verts Alès

 

 

Un nouveau souffle pour Alès avec le rassemblement de la gauche Parti socialiste – Europe Écologie Les Verts

Vous l’avez sans doute lu dans la presse sur ObjectifGard ou Midi Libre, le groupe local d’Alès d’Europe Écologie Les Verts a décidé de rejoindre la liste que j’ai l’honneur de conduire pour les prochaines élections municipales.

Je me félicite des échanges de qualité que nous avons eu avec Europe Écologie Les Verts d’Alès. Ce travail en commun que j’ai porté depuis plusieurs mois avec leur candidat Jean Claude Holdrinet nous ont permis à Alès de sceller une alliance sérieuse, crédible et cohérente pour les élections municipales entre socialistes et écologistes.

A Alès, l’écologie est pour nous une des solutions et un des leviers qui peuvent permettre demain à notre bassin d’emploi de retrouver à la fois un nouveau souffle économique et industriel à travers les défis de la transition énergétique ; mais également de contribuer à améliorer concrètement la qualité de vie des Alésiennes et des Alésiens.

En matière de rassemblement à gauche force est de constater que socialistes et écologistes « ne sont pas à côté de leurs pompes ».

Cette alliance avec Europe Écologie Les Verts n’est que la première pierre d’un rassemblement plus large. Dès le mois de janvier, j’annoncerai encore d’autres surprises qui viendront renforcer au sein de la liste que je mène, la dynamique de rassemblement de la gauche que nous avons lancée depuis deux mois.

 

Benjamin Mathéaud, candidat du rassemblement de la gauche PS-EELV à l’élection municipale d’Alès

Alès : Les Verts suivent Benjamin Mathéaud – Article paru dans le Midi Libre Alès

Municipales : Pour battre Roustan à Alès plutôt Mathéaud que Suau – Article paru sur ObjectifGard

83,6 % C’est l’augmentation des frais de bouche à la mairie d’Alès depuis 5 ans !

83,6 % 

C’est l’augmentation des frais de bouche à la mairie d’Alès depuis 5 ans !

ales-audace-explosion-des-frais-de-boucheEn analysant le budget de la commune d’Alès, j’ai mis en lumière une explosion des dépenses de “frais de bouche” de la Ville d’Alès (chapitre budgétaire “réceptions” et “fêtes et cérémonies”) qui sont passées de 496 598 € en 2008 à 911 950 € par an en 2013 soit une augmentation de 83,6% !

Est ce bien raisonnable de dépenser 911 950 € par ans en frais de bouche ? A titre de comparaison, je vous invite à regarder le tableau comparatif des dépenses de « frais de bouche » des grandes villes françaises réalisé par le Journal du Net.

Au moment où de nombreux Alésiens se serrent la ceinture, Mr Roustan et son équipe municipale dépensent sans compter en réceptions et en campagnes de communication. Devant une telle gabegie financière dans la 11e ville la plus pauvre de France, Mr Roustan reste bouche… bée et préfère envoyer le maire-bis mais non élu, Mr Rivenq, déclarer au Midi Libre : « ce n’est pas anormal ». On dirait du Marie-Antoinette et son fameux « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche » quand le bon peuple crevait de faim en 1789.

500 000 € d’augmentation des “frais de bouche” ce n’est pas rien !

500 000 € c’est le total des subventions annuelles de nos plus importants clubs de sports le CAC, l’OAC et l’ACA.

500 000 € c’est le coût aujourd’hui envisagé par la ville pour financer la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.

La municipalité actuelle est coupée des réalités. Cette augmentation des frais de bouche et de communication en est une nouvelle preuve. Ce train de vie indécent au vu de la crise qui secoue notre territoire est le fruit d’un système verrouillé qui sert les intérêts de quelques uns mais pas des Alésiens.

Alès a besoin d’un nouveau souffle.

Notre ville a besoin d’une nouvelle équipe municipale plus proche et plus respectueuse des habitants qui gère notre ville dans la transparence et la justice.

Parce que je sais que, très majoritairement, vous refusez ces comportements, je vous appelle à partager avec moi un moment de convivialité et de résistance, à la bonne franquette devant notre maison commune, la mairie : une castagnade entre citoyens responsables et soucieux des deniers publics. J’apporterai les châtaignes des Cévennes, venez avec votre pique nique et votre bonne humeur ;)

CASTAGNADE CITOYENNE

SAMEDI 14 DECEMBRE

à partir de 11h place de la mairie

 

L’article du Midi Libre paru le mardi 3 décembre

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